Problèmes Relationnels
Comment obtenir des relations saines, sereines, joyeuses et positives ?
C’est le but de chacun, et pourtant s’il y a bien un domaine qui cristallise nos difficultés personnelles, c’est bien celui des relations.
Nos relations (amoureuses, familiales, amicales, sociales, …) peuvent être sources de conflit et de difficultés d’autant plus difficiles à résoudre qu’elles impliquent plusieurs personnes responsables.
La plupart des difficultés relationnelles, en réalité, sont le reflet de nos problèmes intérieurs. Notre réaction et nos comportements peuvent changer, indépendamment de la situation ou des autres personnes.
Les problématiques dites systémiques se forment dans un groupe de personnes, et il est parfois difficile d’y échapper pour les personnes en état de conscience normal.
Nous avons identifié plusieurs sources potentielles de ce type de problème.
Cordage et relations complémentaires
Un mécanisme qui lie le plus les gens dans des relations dysfonctionnelles est le cordage (cording). Ce mécanisme apparait sous la forme de « cordes » qui relient les gens entre eux. Ces cordes font que les gens provoquent chez l’autre des émotions précises en fonction de leur propres émotions.
Les cordes ont souvent un contenu négatif « tu m’agaces » ou « tu fais toujours ça » ou « tu n’es pas à la hauteur » et crée une réaction rigide chez les deux personnes.
Ces cordes s’accrochent à des « endroits » précis dans le corps des deux personnes, correspondant à des traumatismes complémentaires. Par exemple, une personne ayant la croyance « je fais du mal à ceux que j’aime » peut créer une corde avec une personne qui croit « ceux que j’aime me font du mal ».
Les cordes sont à l’origine de divers problèmes relationnels : violence conjugale, co-dépendance, co-addiction, disputes, comportements compulsifs lorsqu’on est proche de l’autre, provoquer des émotions particulières chez l’autre, etc…
Comme ces cordes sont inconsciemment identifiées comme des liens avec une personne aimée, on y obéit inconsciemment et on peut devenir co-dépendant. Ces cordes créent aussi une difficulté parfois à évoluer ou changer, car cela menace inconsciemment l’autre.
Notre processus du Silence Mental élimine complètement le cordage.
Projections
Vous est-il déjà arrivé d’être insupporté par une personne ou un groupe de personnes, et les blâmer de se comporter d’une certaine manière, sans vous rendre compte que vous faites exactement la même chose ?
Exemple : Marc décrit ne pas supporter les personnes arrogantes et qui étalent leur savoir, cela l’irrite au plus au point. Pourtant, un de ses amis lui fait remarquer qu’il peut lui aussi se comporter de cette manière parfois.
Certaines émotions négatives comme l’irritation ou la colère peuvent être dues à un conflit intérieur entre deux cerveaux. Parce qu’il y a souvent un dommage épigénétique au moment de la fusion des cerveaux, les cerveaux ne s’unissent pas correctement et se perçoivent ensuite comme deux entités distinctes. Ils ont alors tendance à entretenir un certain conflit et à se blâmer les uns les autres.
Notre tendance est alors de projeter ce conflit interne à l’extérieur : nous critiquons les autres et les percevons comme irritants. C’est bien sûr une source de conflit entre amis, au sein d’un couple, d’un groupe de travail, etc…
Addiction sexuelle à une personne particulière (ou une catégorie de personnes)
Un effet étrange des traumas in utero et que le cerveau-corps identifie parfois une émotion négative comme étant nécessaire. Cela apparait sous différentes formes. L’une d’entre elles est la possibilité d’être sexuellement attiré par une personne qui dégage une tonalité émotionnelle particulière, ou ont un certain type de personnalité.
Ce type de relation peut ressembler sous certains aspects à la relation avec nos parents.
Malheureusement, ces attirances sexuelles sont basées sur une association négative. On peut alors être attiré par des personnes négatives, fuyantes, abusives, colériques, etc…
C’est une des raisons majeures pour lesquelles certaines personnes finissent toujours par se mettre en couple avec le même “genre” de personne.
Est-ce la source de la dépendance affective ? C’en est une facette. Être attiré par le même type de personne est basé sur un sentiment inconscient de sécurité.
Exemple : Jeanne se sent en sécurité avec les hommes forts et colériques. Elle n’est attirée que par ce type d’hommes, au détriment d’autres candidats qui n’exhibent pas ces attributs. Problème : ces hommes sont rarement à l’écoute de ses besoins, toutes ses relations ont été conflictuelles.
Exemple : Jack a le syndrome du chevalier sauveur : il ressent une attirance pour les femmes en danger, qui ont tendance à se plaindre et à rechercher un sauveur. Problème : Jack est en relation avec une femme qui n’a ni besoin ni envie d’être “sauvée”, et il ne se sent pas valorisé dans son couple.
Ces associations sont aussi source de souffrance en cas de séparation : on entretient alors le fantasme de se remettre ensemble, même si on sait que la relation n’était pas satisfaisante.
Pervers narcissiques
Nous pouvons appliquer les connaissances ci-dessus au cas des pervers narcissiques.
On parle de plus en plus de ces pervers, qui exercent une manipulation et un contrôle malsain sur la personne avec qui ils sont en couple, un enfant, ou un associé, ou autre personne sur laquelle ils ont de l’emprise.
En public, le pervers narcissiques fait tout pour apparaitre positif, respectable, aimable. Il a souvent une personnalité forte et intéressante, et on pense que, dans l’intimité, ça doit être formidable. Pourtant, dans l’intimité, c’est l’inverse qui se produit : cette personne devient négative, très critique, et dévalorise constamment son partenaire. Manipulation, rabaissement, négligence, deviennent une routine.
La question n’est pas forcément d’analyser la structure de personnalité du pervers narcissiques, mais la dynamique relationnelle. En effet, le pervers n’est souvent pervers qu’avec une personne en particulier.
Se peut-il alors que ce soit cette personne qui “déclenche” le comportement abusif chez l’autre ?
C’est possible s’il y a une association négative, et/ou un trauma complémentaire. En cas de cordage, il peut être difficile pour ces personnes de se séparer. Il y a une croyance inconsciente que cette situation est paradoxalement sécurisante, et une séparation entraine un sentiment d’abandon et de peur intense.
Souvent, une personne victime de pervers narcissique ne peut expliquer pourquoi elle reste avec son bourreau. Elle se sent honteuse, et personne ne la croit tant ce qu’elle décrit est éloigné de l’image public de son partenaire.
Une telle victime peut se mettre à croire inconsciemment aux critiques telles que “tu ne vaut rien” ou “tu n’es rien sans moi” ou “tu ne sais que me décevoir”. Elle se place alors en position de rechercher l’approbation ou la reconnaissance de l’autre, sans jamais la recevoir.
Au niveau subcellulaire, cette dynamique est semblable à un large problème réglé par le Silence Mental. Les voix involontaires sont souvent critiques et rabaissantes, pourtant l’esprit s’y attache pas association avec la sécurité. Le cordage est également généré par le même problème sous-jacent.
Le Silence Mental est donc souvent une base de traitement pour une personne voulant sortir de l’emprise d’un pervers narcissique.
Tout ce paragraphe est valable de la même manière pour une personne victime de violences physiques.
Difficultés avec l’intimité
Certains couples, malgré un amour réciproque évident, souffrent d’une difficulté à vivre une intimité joyeuse et apaisée. La peur d’être trahi, abandonné, peut empêcher de s’ouvrir totalement à l’autre.
Pour les hommes, cela peut correspondre à la peur de “disparaitre” dans une relation, avec la peur inconsciente d’être annihilé, d’où l’incapacité à s’engager réellement.
Ces difficultés avec l’intimité sont souvent causées par des traumatismes biographiques, incluant le moment de la conception qui est très important. Lors de la conception, le spermatozoïde est absorbé par l’ovule et les deux fusionnent pour créer un nouvel être. Cette dynamique peut être influencée par de nombreux traumas.
Tous les traumatismes d’ordre sexuels, incluant les mémoires trans-générationnelles, sont aussi des freins à l’intimité d’un couple.
Couple et Peak States
La plupart des couples recherchent inconsciemment une relation optimale et satisfaisante qui reste relativement rare. Il existe un état de Relation Optimale qui donne les qualités suivantes : intimité satisfaisante à tous niveaux, sensation de présence de l’autre (même si on est éloigné géographiquement), sensation de soutien et support, attirance sexuelle permanente (même à un âge avancé), confiance réciproque, aucun conflit ou dispute.